Le panneau STOP AB4 représente l'un des éléments les plus reconnaissables de la signalisation routière française. Sa forme octogonale unique, sa couleur rouge vif et son inscription "STOP" en blanc le rendent identifiable dans toutes les conditions. Ce panneau réglementaire impose aux conducteurs un arrêt obligatoire à l'intersection, conformément à l'article R.415-6 du code de la route. Disponible en différentes dimensions et classes de rétroréflexion, il s'accompagne systématiquement d'une ligne continue blanche au sol de 50 cm de largeur.
La réglementation impose aux usagers de la route un arrêt complet du véhicule pendant au moins 3 secondes face à ce signal. Cette exigence s'applique même en l'absence de circulation sur la voie prioritaire.
Le non-respect de cette obligation constitue une infraction de 4e classe, entraînant une amende de 135€ et un retrait de 4 points sur le permis de conduire. La mise en place d'un panneau AB4 nécessite systématiquement un arrêté municipal ou préfectoral.
Sur les passages à niveau non gardés, ce panneau remplace parfois les barrières automatiques. Dans ce cas précis, les conducteurs doivent redoubler de vigilance avant de traverser les voies ferrées.
Cette configuration particulière nous vient des États-Unis et du Canada des années 1920. Dans ces régions aux hivers rigoureux, la neige et le givre rendaient souvent les panneaux illisibles. L'octogone permettait alors aux automobilistes de reconnaître immédiatement le signal, même recouvert de blanc.
La Convention de Vienne de 1968 a standardisé cette forme à l'échelle internationale. La France l'a adoptée officiellement en 1971, abandonnant son ancien modèle rond. Cette décision visait à harmoniser la signalisation routière européenne avec celle d'Amérique du Nord.
L'octogone reste aujourd'hui le seul panneau routier à arborer cette géométrie distinctive. Sa silhouette caractéristique le rend identifiable de jour comme de nuit, quelle que soit la visibilité ou les conditions météorologiques.
Les dimensions standardisées du panneau STOP varient selon le contexte d'implantation : 400 mm pour la gamme miniature, 600 mm pour la petite, 800 mm pour la normale, 1000 mm pour la grande et 1200 mm pour la très grande.
En agglomération avec éclairage public, la hauteur d'installation se situe entre 0,5 et 1 mètre, permettant une visibilité optimale sans gêner les piétons. Hors agglomération, le panneau se positionne entre 1 et 2 mètres du sol.
Le revêtement rétroréfléchissant se décline en deux classes : la classe 1, visible jusqu'à 80 mètres, et la classe 2, perceptible jusqu'à 250 mètres. La classe 2 devient obligatoire pour toute installation dépassant 2 mètres de hauteur ou sur les routes à grande circulation.
La réalisation du marquage au sol peut s'effectuer selon plusieurs méthodes. Les solutions thermocollantes préfabriquées garantissent une durabilité exceptionnelle, tandis que la peinture routière appliquée au pochoir offre une grande flexibilité d'installation.
Pour une meilleure adhérence sur route mouillée, le marquage intègre des microbilles de verre réfléchissantes. Cette technologie améliore considérablement la visibilité nocturne et renforce la sécurité des usagers.
Un système de bandes rugueuses peut compléter le dispositif sur les zones accidentogènes. Ces stries créent une alerte sonore et vibratoire, avertissant les conducteurs de l'approche imminente du STOP.
La position du panneau STOP requiert une attention particulière aux distances réglementaires. Sur une route bidirectionnelle, le panneau se place entre 0,5 et 2 mètres du bord droit de la chaussée. Un dégagement latéral minimal de 70 centimètres s'avère nécessaire pour la sécurité des piétons.
La visibilité maximale exige un angle d'inclinaison de 3 à 5 degrés vers l'extérieur. Cette orientation spécifique prévient les reflets gênants causés par les phares des véhicules la nuit.
Dans les carrefours complexes, le positionnement sur îlot central constitue une option recommandée. Cette configuration renforce la perception du signal, particulièrement sur les voies larges où la distance entre le panneau et le conducteur dépasserait les normes standard.
Le mot STOP s'affiche en lettres blanches sur fond rouge vif, une combinaison choisie pour sa visibilité maximale. La hauteur des caractères représente exactement un cinquième de la largeur totale du panneau, assurant une lecture optimale à grande distance.
Un liseré blanc de 2 centimètres borde systématiquement le périmètre octogonal, renforçant le contraste avec le fond rouge. Cette bordure fait partie des éléments essentiels pour la certification NF du panneau.
Les brides de fixation doivent rester invisibles depuis la face avant du panneau. Au dos, une plaque d'identification comporte le nom du fabricant, la date de fabrication et le numéro de certification, garantissant la traçabilité du produit selon les normes européennes en vigueur.
Notre gamme de panneaux STOP pour trottoir répond aux besoins variés d'affichage temporaire. Le modèle standard se compose d'un support en aluminium anodisé résistant aux intempéries, monté sur un piètement stable avec ressorts intégrés pour absorber les rafales de vent.
Les versions premium bénéficient d'un revêtement anti-UV garantissant une protection optimale contre la décoloration. Le système de fixation breveté permet un changement rapide du panneau sans outils spécifiques.
Pour une stabilité maximale en extérieur, le socle lesté accepte jusqu'à 20 kg de sable ou d'eau. La version roulettes facilite le déplacement quotidien du panneau entre le sens de circulation piéton et le trottoir, selon vos besoins d'affichage.
En rase campagne, la réglementation exige l'installation d'un panneau AB5 pour annoncer la présence d'un panneau STOP. Cette signalisation avancée se place à 150 mètres de l'intersection en zone rurale et à 50 mètres en agglomération.
Le panneau AB5 combine un triangle rouge sur fond blanc avec l'inscription "STOP" à l'intérieur, accompagné d'un panonceau indiquant la distance. Sa présence devient facultative sur les routes où la vitesse maximale autorisée ne dépasse pas 50 km/h.
Un temps d'arrêt suffisant s'avère particulièrement crucial aux intersections dotées de cette double signalisation. Sur les voies privées ouvertes à la circulation publique, l'installation du panneau AB5 reste soumise aux mêmes règles que sur le réseau routier classique.
En zone urbaine, le positionnement optimal du panneau STOP nécessite une hauteur minimale de 2,30 mètres sous panneau pour garantir la sécurité des piétons. L'implantation requiert un retrait de 70 centimètres par rapport à la chaussée, tout en préservant une largeur de passage de 1,40 mètre sur le trottoir.
La mise en place sur les routes principales exige une attention particulière aux intersections avec priorité à droite. Un éclairage public suffisant s'avère indispensable pour assurer la visibilité nocturne du panneau.
Le choix de la dimension du panneau dépend de la configuration des lieux : la gamme miniature convient aux rues étroites tandis que la gamme normale s'adapte aux artères plus larges. Cette sélection prend en compte la limite de la chaussée et l'environnement urbain global.
La durée d'immobilisation face à un panneau STOP fait l'objet de nombreuses interprétations. Le Code de la route ne prescrit aucune durée minimale spécifique. L'essentiel réside dans l'arrêt total du véhicule, roues complètement immobiles.
Les forces de l'ordre recommandent un temps d'observation minimal de 3 secondes, permettant une analyse complète de l'environnement. Cette durée s'avère particulièrement utile pour effectuer les contrôles visuels nécessaires : regarder à gauche, à droite, puis à nouveau à gauche avant de repartir.
Un stop glissé, même à vitesse très réduite, constitue une infraction passible d'une amende de 135 euros et d'un retrait de 4 points sur le permis de conduire. Sur les routes à forte circulation, cette règle s'applique avec la même rigueur, quelle que soit l'heure ou la visibilité.